La vie à l’école.
Mardi 13 mars 2007, Monsieur Maurice BERDAI, et son épouse Léonce sont venus prendre la parole ct parler de leur expérience en tant que résistants et déportés.
Thème :
En 1940, nous étions jeunes.
Pourquoi et comment nous nous sommes engagés dans la résistance ?
Jeunes ! Ces deux témoins le sont assurément : leur message fut un véritable bain de fraîcheur, d’enthousiasme et de dynamisme.
Ils ont rappelé avec force leur attachement à la démocratie et à la liberté ; ils ont, par contre, craché leur haine sur les partis, les hommes ou les régimes qui veulent restreindre ces valeurs fondamentales.
Léonce, résistante montoise nous a fait un récit palpitant de ses nombreuses actions héroïques. Les multiples questions des étudiants montrent bien que le sujet est mal connu, trop mal connu, malheureusement.
Maurice, de son côté a également rappelé son passé de résistant mais il s’est surtout attardé, avec émotion, sur son arrestation, la torture et l’internement au sinistre camp de Mauthausen.
Tous deux ont insisté fort à propos sur l’importance pour les jeunes de se tenir “informés” des programmes politiques des différents partis. Ils ont repris les paroles de Junge Traudl *, l’ancienne secrétaire particulière d’Hitler qui reconnaissait que “La jeunesse n‘est pas une excuse pour ne pas s’informer”.
Ces témoins privilégiés nous ont donc replongés dans une page très noire de notre histoire locale. Plus que jamais, il est bon que les futurs enseignants aient une connaissance précise des dangers totalitaires.
Cette dame, très jeune en 1945, était fascinée par son “Führer”. Elle est entrée à son service quelques semaines avant la capitulation. Plus tard, elle a réalisé son aveuglement et la confrontation avec l’histoire de Sophie Scholl (résistante au Nazisme) lui a inspiré la réflexion ci-dessus.
La vie de cette résistante a fait l’objet d’un film.
Maryse VERMEULEN et Gérard WAELPUT
Maîtres-assistants.